mer, 03/09/2011 - 15:35 — detourbe marie-paule
L'enfant que nous avons été, nos enfants, tous les enfants de la planète sont particulièrement perméables aux états d'âme de leur environnement,animaux et humains...Plus encore que ce que nous disons, que ce que nous donnons à voir, ils ont encore cette capacité de percevoir le subtil des êtres autour d'eux,ce qui ne se dit pas, ce qui ne se voit pas, ce que nous cachons, parfois même n'avons pas encore laissé monter à la conscience.
Sur ce terrain, pour autant qu'il ne soit pas brimé,prisonnier du moule des parents et de la société, l'enfant jusque 7 ans nous lit, nous décode, nous boit avec une justesse parfois époustouflante.
Il va sans dire que l'enfant perçoit les désaccords, les discordances entre nos propos et nos actes et nos états intérieurs.
Accompagner un enfant à grandir, à s'agrandir,c'est aussi être conscient du pouvoir de la couleur de l'encre de nos états intérieurs sur le buvard de l'enfance.Et ces encres sombres ou lumineuses laissent des traces longtemps visibles.